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Blanquefort, du soutien scolaire en lycée professionnel

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PERSONNALISER L'AIDE AUX ELEVES EN DIFFICULTES

Blanquefort, ville de banlieue, insérée dans le tissu urbain bordelais, Bruges est à deux pas et le Parc des expositions de Bordeaux Lac, à quelques centaines de mètres, de grands espaces de verdure, un centre ville qui garde des aspects villageois malgré la circulation, en plein centre, un grand bâtiment XIX ème dont le fronton s’orne d’un vaillant St Michel.
Le bâtiment principal est flanqué de beaux bâtiments modernes, vitrés, qui annoncent la couleur : un restaurant. On est tout de suite dans l’ambiance.

Dans ce lycée professionnel, un constat : les élèves qui ne progressent pas sont ceux qui ne comprennent pas les énoncés, ceux qui ont du mal à saisir les consignes.
Comment apporter un soutien personnalisé à ces élèves, et assurer un suivi de ce soutien ?

Pendant l’année scolaire 2003/2004, une expérience est lancée. Une surveillante, préparant son diplôme de professeur de lettres-histoire, prend ces élèves en dehors des cours, par petits groupes, voire si cela s’avère nécessaire, en individuel.
Au préalable, le professeur de lettres-histoire a identifié le besoin des élèves en difficulté, et a précisé l’objectif à atteindre.

Ce soutien scolaire concerne toutes les classes de CAP et BEP. Le soutien est obligatoire, sauf dans quelques classes. Il s’agit d’une heure hebdomadaire, en plus des heures de cours.

En début d’année, après les premiers conseils de classe, les enseignants, essentiellement en français, effectuent le repérage des élèves qui auraient besoin d’un soutien spécifique, et précisent avec la surveillante les points d’appui : lecture de consignes, discours direct et indirect, révision en vue d’un examen. Le soutien devient obligatoire pour ces élèves…

Quelques principes de base

  • Travail en petit groupe (5 ou 6 au maximum)
  • Les élèves susceptibles de soutien rencontrent tous la surveillante.
  • Les élèves qui s’engagent le font sur du long terme.
  • Des élèves peuvent demander eux-mêmes un soutien individualisé.
  • Le soutien est abordé systématiquement en conseil de classe et en concertation de niveau.

La première mise en place, année 2003/2004

L’organisation du soutien la première année a buté sur deux problèmes : plannings et statut.
Intégrer dans les plannings une heure de soutien dans toutes les classes sauf bac pro, organiser les relations avec les professeurs de français, et les présences dans les conseils de classe, relevaient de la gageure.
Par ailleurs, le statut et la fonction de la surveillante, intervenant en soutien, étaient flous pour les élèves. Des remarques surgissaient du type : « c’est la surveillante qui fait les cours », les élèves remettaient en cause ses compétences et se demandaient si elle avait les diplômes…
Point de vue qui n’était pas unanime, ni définitif, certains élèves ayant très vite manifesté leur intérêt pour l’approfondissement de leur travail.
Par ailleurs, le caractère obligatoire a été mal perçu au départ, les élèves confondant Aide Individualisé et soutien.
Autant de points, sans oublier les autres, qu’il fallait corriger.

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ORPA Avril 2005

 












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